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Fondée en avril 1991 par Hervé Temime, entouré de ses confrères et amis Jean-Louis Pelletier, Philippe Lemaire, Jean-Yves Leborgne, Monique Smadja-Epstein, Olivier Metzner et Olivier Schnerb, l’association des avocats pénalistes (ADAP) est devenue au fil du temps une association d’envergure nationale ayant pour objet l’étude et la défense de l’exercice de la profession d’avocat pénaliste et des droits et principes s’y rattachant.
Hervé Temime, né en 1957 et disparu en avril 2023, avait créé l'ADAP en 1991 et l'a présidée durant de nombreuses années
Notamment, elle combat l’injustice, l’illégalité, l’arbitraire, l’intolérance, toute forme de discrimination et plus généralement toute atteinte aux principes fondamentaux dans l’édiction ou l’application de la loi et des textes réglementaires en France.
Elle lutte en faveur du respect des libertés individuelles et contre toute atteinte aux droits de la défense pouvant notamment résulter de l’édiction ou l’application de la loi et des textes réglementaires en France.
L’association est composée de nombreux avocats pénalistes dans toute la France.
Depuis sa création, elle apporte son expertise auprès des institutions judiciaires, parlementaires ou gouvernementales, et s’est mobilisée à de nombreuses reprises au soutien des valeurs qu’elle défend, tant dans différentes manifestations ou mobilisations que devant les juridictions, dans le cadre d’actions en référé devant le Conseil d’État ou au soutien de questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) devant le Conseil constitutionnel.
Ainsi, elle a obtenu, aux côtés d’autres associations, institutions professionnelles ou de défense des libertés publiques, qu’il soit mis un terme à l’installation généralisée des box vitrés dans les salles d’audience, la censure par le Conseil constitutionnel de l’absence de voies de recours effectives pour les personnes détenues contestant leurs conditions de détention, ou encore l’amélioration des conditions sanitaires des personnes en garde à vue.
Elle a aussi naturellement milité en faveur du respect du secret professionnel de l’Avocat ou pour l’exercice des droits de la Défense, notamment dans la délivrance d’un permis de communiquer au collaborateur d’un Avocat désigné et s’est exprimée à plusieurs reprises sur la question de la disparition du jury populaire à l’occasion du remplacement des cours d’assises par des cours criminelles départementales, sans jurés, pour le jugement des crimes punis jusqu’à vingt ans de réclusion.
Elle est enfin un lieu d’échange entre pénalistes, que ce soit à l’occasion des colloques qu’elle organise ou de moments de convivialité plus informels, renforçant le lien entre des générations de praticiens sur tout le territoire et permettant de conserver une vigilance constante sur le cœur de ce métier, la défense des droits fondamentaux, comme sur les conditions de son exercice.
Deux aspects viscéralement reliés par un idéal commun : la liberté !